D’une part, ces technologies renforcent les défenses contre les cybermenaces, mais d’autre part, elles facilitent l’émergence de nouvelles formes de cyberattaques, comme le clonage vocal, les deepfakes et les agents autonomes.

En Inde, 72 % des entreprises ont été confrontées à des cyberattaques alimentées par l’IA l’année dernière, avec des attaques de phishing, des ransomwares et des exploits zero-day en forte augmentation.

Les conséquences sont sévères, engendrant des pertes financières significatives et des dommages à la réputation des entreprises.

Pour contrer ces menaces croissantes, les entreprises doivent améliorer leur préparation en matière de cybersécurité.

Actuellement, seulement 14 % des entreprises se sentent prêtes à gérer les attaques basées sur l’IA, mettant en évidence un manque de compétences et d’outils adaptés.

Les initiatives législatives, comme celles en Inde, tentent de s’adapter aux nouveaux défis posés par la cybercriminalité liée à l’IA, mais une approche globale, incluant la formation continue et des simulations de crise, est essentielle.

Cette initiative vise à offrir une infrastructure modulaire permettant aux entreprises de s’adapter rapidement à une demande croissante en matière de contrôle, de souveraineté des données, et de résilience opérationnelle.

Dans des secteurs sensibles comme la finance et la santé, où la conformité et la latence sont cruciales, un environnement autonome avec une dépendance externe minimale devient essentiel.

Toutefois, bien que l’usine d’IA puisse faciliter la scale-up et réduire les coûts, elle présente également des défis, notamment en matière de coût élevé de l’infrastructure et de manque de talents qualifiés dans des domaines clés tels que l’apprentissage automatique et la cybersécurité.

En outre, une gouvernance solide est nécessaire pour prévenir les comportements non autorisés des systèmes autonomes.