Selon Nikkei Asia, 17 articles sur le site Arxiv contenaient ces invites, provenant d’auteurs affiliés à 14 universités dans huit pays, dont des établissements prestigieux tels que l’Université Waseda au Japon et l’Université de Columbia aux États-Unis.

Ces articles, principalement axés sur l’informatique, dissimulaient des instructions brèves, souvent en utilisant du texte en blanc ou des polices très petites, demandant explicitement aux outils d’IA de donner uniquement des évaluations positives.

Les éditeurs, en particulier ceux d’actualités, souffrent de pertes de trafic et de revenus, et se sentent contraints d’accepter que leur matériel soit intégré aux résumés d’IA, à moins de risquer de disparaître complètement des résultats de Google.

Google a réagi en affirmant que ses nouvelles fonctionnalités d’intelligence artificielle offrent des opportunités de contenu supplémentaires et que les variations de trafic des sites web peuvent être dues à de multiples facteurs.

Cependant, avec la montée de l’intelligence artificielle (IA), il est devenu essentiel pour Google de réinventer son moteur de recherche, à l’image de ChatGPT, qui fournit des réponses directement dans une interface conversationnelle.

La transition vers un « mode IA » vise à faciliter les recherches en offrant des résumés informatifs au lieu de simples listes de liens.

Cela pourrait, cependant, limiter la capacité des utilisateurs à explorer diverses sources et amène des questions de transparence quant aux informations choisies par l’IA.

Malgré les avantages de cette nouvelle approche, comme des réponses rapides pour des questions simples, elle risque de nuire à la diversité d’Internet en réduisant le trafic sur les sites web traditionnels, ce qui pourrait entraîner une diminution des contenus gratuits disponibles.

Les utilisateurs devront naviguer entre la commodité de l’IA et le désir d’explorer eux-mêmes.