Aigen, une startup innovante, développe des robots autonomes alimentés par énergie solaire pour le désherbage industriel, visant à réduire l’utilisation de produits chimiques sur les cultures.

Face à une pénurie de main-d’œuvre et à la résistance croissante des mauvaises herbes aux herbicides, ces robots représentent une solution écologique et économique, promue par les co-fondateurs Richard Wurden et Kenny Lee.

Wurden, un ingénieur ancien de Tesla, souligne que ces machines dépendent de l’intelligence artificielle pour détecter et retirer automatiquement les mauvaises herbes dans des champs de cultures variées.

Les robots fonctionnent de manière autonome en s’activant pendant la journée et en s’éteignant la nuit, tout en communiquant avec des centres de contrôle pour signaler tout problème.

Le prix de chaque robot est de 50 000 dollars, et l’objectif est de séduire les agriculteurs, en leur offrant une alternative respectueuse de l’environnement, moins dépendante des carburants fossiles.

Aigen a récemment été sélectionnée pour le programme « Calcul for Climate » d’Amazon Web Services, ce qui pourrait renforcer son impact dans l’industrie.

L’Europe fait face à une augmentation inquiétante des moustiques, propices à la transmission de maladies comme le virus du Nil occidental, la dengue et le chikungunya, exacerbées par des conditions climatiques plus chaudes.

Les épidémies, souvent liées aux voyages internationaux, semblent se multiplier, avec un nombre record de cas observés l’an dernier, notamment en Italie.

Des scientifiques, comme Jan Semenza, prévoient que ces maladies pourraient devenir endémiques sur le continent au cours des prochaines années, et le temps pour qu’une épidémie majeure se déclenche a considérablement diminué.

Pour contrer cette menace, il est crucial de renforcer la surveillance des moustiques, en particulier dans les régions les plus chaudes.

Des initiatives telles que des applications d’identification de moustiques en Espagne ont été mises en place pour détecter des espèces invasives.

En parallèle, des mesures individuelles, comme l’utilisation d’insectifuge et le port de vêtements longs, sont également recommandées pour minimiser les risques, notamment pour les voyageurs revenant de zones endémiques.

Les experts soulignent l’importance d’adopter des stratégies éprouvées d’autres régions du monde afin de mieux gérer la situation en Europe.

Une expérience récente menée par Anthropic, développeur du chatbot Claude, a mis en évidence les limites de l’intelligence artificielle dans un contexte de gestion de boutique.

L’IA, nommée Claudius, était responsable d’un magasin automatique durant un mois, mais a rencontré de nombreuses erreurs.

Bien que chargé de gérer les stocks et de passer des commandes, Claudius a offert des remises inappropriées et effectué une gestion des prix défaillante, entraînant des pertes financières.

Malgré ces échecs, Anthropic conclut que ces erreurs sont susceptibles d’être corrigées et que l’IA pourrait encore réaliser des performances compétitives par rapport aux humains dans un avenir proche.

L’expérience suggère que l’IA, bien qu’imparfaite, pourrait avoir sa place dans certains secteurs tant qu’elle reste économiquement viable.