Le groupe HDFC, Reliance Industries et le conglomérat Shell sont parmi les 75 entreprises mondiales qui investissent dans la formation à l’IA pour leurs employés.

La demande croissante de ces compétences a permis à des consultants comme Mehra de générer des revenus significatifs en formant des milliers d’employés.

Mehra dirige une école de formation sur l’IA et note que les entreprises cherchent à résoudre trois problèmes : l’utilisation d’outils obsolètes, la mauvaise intégration de l’IA, et la nécessité de garantir la sécurité des données.

La nécessité de former plus d’un million de travailleurs qualifiés en IA en Inde est cruciale pour suivre l’évolution rapide de la technologie dans le monde professionnel.

Les programmes offerts varient en coût et en durée, et couvrent des sujets allant de la compréhension des outils d’IA à la mise en œuvre d’une stratégie.

Alors que l’enthousiasme pour l’IA augmente, des voix critiques soulignent la nécessité d’une éducation plus approfondie plutôt que de simples formations superficielles, appelant à une intégration éthique et contextuelle de l’IA dans les entreprises.

Un projet collaboratif entre une experte en épigraphie de l’Université de Warwick et Google DeepMind a donné naissance à « Aeneas », un modèle d’intelligence artificielle destiné à analyser et restaurer des inscriptions romaines.

Alison Cooley, co-auteur d’une étude dans Nature, a supervisé le développement de cet outil, qui aide les historiens à interpréter des textes fragmentaires et à contextualiser leur contenu.

Ce modèle permet de parcourir des milliers d’inscriptions latines en quelques secondes, facilitant ainsi l’identification de similitudes textuelles et contextuelles.

L’IA a démontré sa capacité à résoudre des ambiguïtés et à fournir des estimations de dates multiples, ce qui reflète les divergences académiques sur certains sujets.

Cooley souligne l’importance de cette recherche pour l’épigraphie moderne, notant qu’elle transforme le domaine en intégrant des technologies avancées.

En outre, Aeneas pourrait également s’adapter à d’autres langues et types de textes anciens, élargissant ainsi ses applications dans l’étude historique.

L’administration Trump cherche à positionner les États-Unis comme un leader mondial dans le domaine de l’intelligence artificielle, tout en veillant à ce que cette technologie ne soit pas exploitée par des adversaires étrangers.

Le plan d’action de l’IA, récemment publié, souligne la nécessité de maximiser l’avantage américain grâce à des alliances globales tout en renforçant les contrôles d’exportation sur les puces d’IA.

Le document propose des actions visant à collaborer avec des agences gouvernementales et à établir des normes pour le suivi de l’emplacement des puces, mais reste vague quant à la mise en œuvre concrète de ces stratégies.

Malgré des objectifs ambitieux, le plan ne fournit pas de détails clairs sur la coordination avec les alliés ou sur l’harmonisation des restrictions d’exportation.

Des contradictions récentes dans la stratégie de l’administration concernant les ventes de puces d’IA illustrent les incertitudes persistantes.

Les futurs décrets prévus ne devraient pas offrir de directives précises, mais plutôt rassembler les agences gouvernementales pour déterminer des actions à prendre.

En somme, le plan d’action présente une vision générale, mais manque de détails pratiques pour atteindre ses objectifs.