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Les emplois féminins trois fois plus exposés à l’automatisation par l’IA que ceux des hommes, alerte un nouveau rapport.

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Une étude des Nations Unies, réalisée par l’Organisation internationale du Travail (OIT) et l’Institut national de recherche de Pologne, montre que les emplois des femmes sont plus susceptibles d’être automatiques par l’intelligence artificielle (IA) que ceux des hommes.

Dans les pays à revenu élevé, près de 10 % des postes occupés par des femmes pourraient être remplacés par l’IA, contre seulement 3,5 % pour les hommes.

Les écarts sont particulièrement marqués en Europe et en Asie centrale, où 39 % des emplois féminins risquent d’être affectés, par rapport à 26 % pour les hommes.

Cette recherche souligne que l’automatisation touche majoritairement les emplois de bureau, comme les commis de saisie et les comptables.

Malgré ces inquiétudes, le rapport note que le remplacement total par l’IA reste limité, car de nombreuses tâches nécessitent encore une intervention humaine.

Les chercheurs appellent à la mise en place de stratégies inclusives par les gouvernements et les organisations de travailleurs pour protéger la qualité et la productivité dans les secteurs menacés.

Selon Janine Berg, économiste principale de l’OIT, il est essentiel de garder à l’esprit le contexte et les réalités technologiques plutôt que de céder à l’hystérie entourant l’IA.

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