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Oubliez les techno-optimistes et les Luddites : la majorité des gens évaluent l’IA en fonction de ses capacités et de sa personnalisation.
Les chercheurs, dont le professeur Jackson Lu du MIT, ont développé un cadre qui montre que l’acceptation de l’IA dépend de sa capacité perçue à accomplir des tâches par rapport aux humains et de la nécessité d’une personnalisation dans le contexte décisionnel.
Par exemple, l’IA est mieux acceptée dans des situations comme la détection de fraude, où ses capacités surpassent celles des humains, alors qu’elle est moins privilégiée dans des cas impliquant des interactions humaines, comme les entretiens d’embauche.
De plus, le contexte économique joue un rôle crucial dans l’acceptation de l’IA.
Dans les pays avec un faible taux de chômage, les gens sont plus enclins à admettre l’IA.
Lu souligne que la méfiance face à l’IA augmente chez ceux qui craignent de perdre leur emploi.
Cette étude, basée sur une méta-analyse de 163 recherches antérieures, fournit ainsi des éclaircissements sur la manière dont les individus évaluent l’IA dans divers contextes, et propose une nouvelle perspective sur les préférences humaines face à l’intelligence artificielle.