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Le nouveau modèle offre une durée de vie prolongée et des écrans plus éclatants.
Des chercheurs de l’Université de Kyushu ont proposé un nouveau modèle analytique qui examine la dynamique des excitons dans les matériaux de fluorescence retardée activés thermiquement (TADF) utilisés dans les diodes électroluminescentes organiques (OLED).
Ce modèle, publié dans Nature Communications, pourrait améliorer la longévité des appareils OLED et faciliter le développement de matériaux plus performants, en clarifiant le transfert d’excitons entre les états singulet et triplet, essentiels à la production de lumière par fluorescence.
Le défi principal réside dans l’évaluation précise de l’écart d’énergie (( Delta EST )) entre ces deux états, souvent sujet à des méthodes de mesure peu fiables.
L’équipe a cherché à surmonter les limites des calculs quantiques traditionnels en élaborant une méthode qui intègre divers principes de chimie physique.
Leur approche vise également à exploiter l’intelligence artificielle pour prédire les propriétés de nouveaux matériaux, promettant ainsi de nouvelles avancées dans le domaine de l’optique et de la photochimie.