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Sommet de l’OTAN : la « course à la technologie défense » est engagée. Voici les ambitions de l’OTAN pour l’avenir.
Avec la menace croissante posée par des pays comme la Russie et la Chine, le secrétaire général adjoint de l’OTAN, Jean-Charles Ellemann-Kingombe, a souligné la nécessité de rattraper le rythme rapide de développement technologique observé dans ces nations, notamment lors du conflit en Ukraine.
Le plan d’action d’adoption rapide vise à intégrer des technologies en moins de 24 mois, en travaillant notamment avec des start-ups et en ajustant les méthodes d’approvisionnement.
Ambitieux, ce plan entend également fournir un « insigne d’approbation » aux entreprises qui démontrent des solutions innovantes, facilitant ainsi leur accès aux marchés de la défense.
Le Fonds de l’innovation de l’OTAN, soutenu par plusieurs nations membres, se concentre sur des investissements dans des technologies de défense duales.
Des exemples incluent des projets sur l’autonomie militaire, l’énergie marine, et des innovations comme des exosquelettes avancés.
En somme, l’OTAN cherche à renforcer sa capacité d’innovation et de production, en tirant des leçons de l’Ukraine pour mieux préparer son industrie de défense à des circonstances de guerre.