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Un juge américain approuve l’utilisation de livres sous copyright pour entraîner l’IA.

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Un juge fédéral américain a statué en faveur de la société Anthropic, dirigée par Dario Amodei, en concluant que la formation de ses modèles d’intelligence artificielle, comme Claude, en utilisant des livres protégés par le droit d’auteur sans autorisation, relevait de la « Fair Use » selon la législation américaine.

Le juge William Alsup a jugé que cette utilisation était « extrêmement transformatrice », permettant ainsi à la société de continuer ses recherches en IA.

Cependant, cette décision a été en partie défavorable pour Anthropic, car le juge a également rejeté sa demande de protection générale, affirmant que le téléchargement systématique de livres piratés pour constituer une bibliothèque numérique constituait une violation des droits d’auteur.

L’affaire, initiée par des auteurs qui accusaient Anthropic de copier leurs œuvres, avance maintenant vers un procès concernant les dommages-intérêts pour l’utilisation des copies piratées.

Bien qu’Anthropic ait reconnu le jugement sur l’utilisation équitable, la société conteste la décision relative à la propriété des copies piratées et explore ses options juridiques.

Évaluée à 61,5 milliards de dollars et soutenue par Amazon, Anthropic se positionne comme un acteur responsable dans le développement de l’IA.

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