Des universitaires adoptent une stratégie pour influencer l’examen par les pairs de leurs travaux de recherche en intégrant des invites cachées dans leurs articles, visant à inciter les outils d’intelligence artificielle (IA) à émettre des avis positifs.

Selon Nikkei Asia, 17 articles sur le site Arxiv contenaient ces invites, provenant d’auteurs affiliés à 14 universités dans huit pays, dont des établissements prestigieux tels que l’Université Waseda au Japon et l’Université de Columbia aux États-Unis.

Ces articles, principalement axés sur l’informatique, dissimulaient des instructions brèves, souvent en utilisant du texte en blanc ou des polices très petites, demandant explicitement aux outils d’IA de donner uniquement des évaluations positives.

Un professeur de l’Université Waseda a justifié cette pratique en arguant qu’elle visait à contrer les critiques jugées « paresseuses » qui se reposent uniquement sur l’IA, pointant ainsi les limites imposées par certaines conférences sur l’utilisation de l’IA dans les évaluations.

Un groupe appelé l’Independent Publishers Alliance a déposé une plainte antitrust contre Google auprès de la Commission européenne, dénonçant l’utilisation abusive de contenu web pour les aperçus générés par l’IA dans les résultats de recherche.

Les éditeurs, en particulier ceux d’actualités, souffrent de pertes de trafic et de revenus, et se sentent contraints d’accepter que leur matériel soit intégré aux résumés d’IA, à moins de risquer de disparaître complètement des résultats de Google.

Google a réagi en affirmant que ses nouvelles fonctionnalités d’intelligence artificielle offrent des opportunités de contenu supplémentaires et que les variations de trafic des sites web peuvent être dues à de multiples facteurs.

La plainte fait suite à l’ des résumés d’IA, qui, selon les éditeurs, contribuent à une baisse significative de leur audience.

Selon une étude de l’Université d’East Anglia, la perception des robots devient plus humaine lorsque nous interagissons avec eux, notamment en jouant à des jeux.

Les chercheurs ont utilisé un robot appelé Cozmo pour observer les comportements des participants.

Ceux qui ont commencé par jouer avec le robot l’ont perçu comme ayant une personnalité, tandis que les autres, sans interaction ludique, l’ont vu comme une simple machine.

Le Dr Natalie Wyer et son équipe soulignent que les interactions sociales sont essentielles pour favoriser l’acceptation des robots dans différents environnements, tels que les foyers et les hôpitaux.

L’étude met en avant que percevoir des actions de Cozmo comme indépendantes favorise une connexion plus humaine.

Les participants ont tendance à juger les actions de Cozmo avec la même subjectivité que celles d’un être humain après avoir joué.

Cette recherche suggère qu’un simple jeu pourrait transformer notre manière d’interagir avec les robots, soulignant l’importance de concevoir des expériences engageantes pour faciliter leur intégration dans notre quotidien.