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Un tribunal néerlandais condamne un homme pour avoir transmis des informations sensibles d’ASML à une personne en Russie.
Un homme russe de 43 ans a été condamné à trois ans de prison par un tribunal néerlandais pour avoir violé des sanctions internationales en divulguant des informations sensibles sur les machines à puces d’ASML et d’une autre entreprise technologique à une personne en Russie.
Bien qu’acquitté de certaines accusations, il a admis avoir envoyé des fichiers via l’application Signal sans se préoccuper de leur légalité.
Le tribunal a souligné que partager de telles technologies aurait des conséquences graves sur la sécurité internationale, notamment en renforçant les capacités militaires de la Russie.
ASML, leader mondial dans la fabrication de machines à puces, a récemment fait l’objet de restrictions d’exportation, en partie à cause de la politique américaine visant à limiter l’accès de pays comme la Chine à des technologies avancées.
Ce n’est pas la première fois que le secteur néerlandais est ciblé par l’espionnage industriel, avec des rapports d’agents russes cherchant des informations sur des domaines technologiques stratégiques, y compris l’intelligence artificielle et les semi-conducteurs.