Entreprise
L’Europe est-elle en retard dans la course à l’IA ? Sept écarts significatifs face aux géants du secteur.
Bien que le marché boursier européen ait bien performé cette année, les capitalisations des sept plus grandes entreprises européennes, totalisant 2,2 billions de dollars, sont dérisoires comparées aux 18,8 billions de dollars des entreprises technologiques américaines, surnommées les « Magnificent Seven ».
Ce déséquilibre met en lumière une fracture plus profonde en matière d’innovation et de compétitivité entre les deux continents.
Le patron de JP Morgan Chase, Jamie Dimon, a souligné le déclin économique de l’Europe, avec une part de 65 % du PIB américain contre 90 % il y a une décennie.
Il a encouragé les dirigeants européens à investir massivement pour renforcer leur compétitivité industrielle, tout en alertant sur les faibles niveaux d’innovation et de productivité.
L’Europe doit agir pour éviter de continuer à perdre du terrain, notamment en modernisant sa réglementation et en stimulant les investissements privés, sans quoi elle risque de rester en arrière dans la course mondiale vers un avenir technologique dominé par l’IA.