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L’IA intensifie les cyberattaques à l’échelle mondiale, et l’Europe se révèle être l’une des zones les plus vulnérables. Voici pourquoi.
Un rapport de la société de sécurité Netscout révèle que les attaques par déni de service distribué (DDoS) ont principalement touché des entreprises de télécommunications dans plusieurs pays, notamment en Allemagne, en France, en Pologne, en Russie et en Arabie saoudite, provoquant des pannes de 5 à 15 minutes.
Ces cyberattaques, alimentées par l’intelligence artificielle, visent à submerger des systèmes pour éviter la détection et présentent un nouveau niveau de risque pour les infrastructures critiques, nécessitant des défenses plus robustes.
De plus, l’utilisation de modèles d’intelligence artificielle malveillants comme Fraudgpt et Wormgpt par des hacktivistes pour orchestrer des attaques souligne l’évolution des menaces.
Ces outils facilitent la création de courriels de phishing réalistes, permettant aux cybercriminels d’escroquer des entreprises de millions de dollars chaque année.
Le rapport de Netscout souligne également comment des événements mondiaux, tels que le Forum économique mondial à Davos, et des tensions géopolitiques dans des régions comme l’Inde, le Pakistan, l’Iran et Israël, exacerbent la fréquence et la gravité des cyberattaques.