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La société suédoise spécialisée dans les droits musicaux conclut un accord de licence avec une entreprise d’IA dans une première mondiale.
Une société suédoise, la STIM, a signé un accord pionnier avec la start-up Songfox pour licencier de manière légale l’utilisation de compositions musicales générées par intelligence artificielle.
Cet accord permettra aux 100 000 artistes représentés par STIM de percevoir des revenus grâce à une technologie d’attribution, Sureel, qui assure la traçabilité des œuvres à leur source originale.
Selon Simon Gozzi de STIM, cet accord vise à instaurer une transparence dans le secteur de la musique de l’IA et constitue un test pour un modèle commercial promettant une rémunération équitable pour les artistes.
Cependant, la législation européenne actuelle soulève des inquiétudes parmi les artistes concernant la protection de leurs droits d’auteur face à l’IA.
Des groupes tels que l’ECSA et le GESAC critiquent le fait que les artistes n’ont pas suffisamment d’options pour se préserver de l’utilisation de leurs créations par l’IA.
Par ailleurs, deux poursuites en cours contre des entreprises d’IA pourraient potentiellement redéfinir les obligations de ces dernières en matière de droits d’auteur, ce qui pourrait avoir un impact significatif sur l’avenir de la musique générée par IA.