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L’étude révèle que les signaux cérébraux ne sont significatifs que s’ils interviennent à temps.
Une équipe de l’Université de Brême a mis en lumière le rôle crucial du timing des signaux dans la capacité de concentration du cerveau.
Selon leurs recherches, les informations ne sont traitées que lorsque les signaux atteignent les neurones pendant de brefs cycles de réceptivité.
Ce mécanisme de synchronisation permet à notre attention de filtrer efficacement les informations pertinentes, comme l’illustre l’effet de cocktail, où le cerveau se focalise sur une seule voix dans un environnement bruyant.
Les chercheurs, dirigés par Andreas Kreiter et Eric Drebitz, ont démontré que l’importance d’un signal pour le traitement neuronal dépend largement de son arrivée au bon moment.
En étudiant des singes rhésus, ils ont observé que des signaux artificiels n’influençaient l’activité neuronale que s’ils étaient délivrés durant une phase d’acuité sensorielle accrue.
Ces découvertes pourraient révolutionner notre compréhension du fonctionnement cérébral et avoir des implications majeures pour des maladies comme Alzheimer ou le TDAH, ainsi que pour le développement de technologies d’interface cérébrale et d’intelligence artificielle.