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La peinture de robots propulsée par l’IA cherche à augmenter les revenus des artistes.

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L’artiste montréalaise Audrey-Eve Goulet a exprimé son étonnement face à la performance d’un bras robotique propulsé par l’IA qui a reproduit une de ses œuvres.

Bien qu’elle ait au départ des réserves, elle a finalement été impressionnée par la qualité du travail, appréciant les détails des coups de pinceau, même si elle a noté que la version robotique manquait de l’histoire personnelle que sa propre œuvre détient.

Cette collaboration avec Acrylic Robotics, fondée par Chloe Ryan, vise à permettre aux artistes de gagner leur vie par la création de répliques de leurs œuvres, en respectant leur consentement et en leur offrant une rémunération équitable.

La technologie développée par Acrylic Robotics permettrait aux artistes de proposer des reproductions de leur travail tout en préservant l’essence de leurs créations.

Avec une liste d’attente de 500 artistes, Ryan a annoncé son intention de faire évoluer la technologie pour faciliter le téléchargement d’images directement par les artistes.

Toutefois, des interrogations subsistent sur l’impact de cette technologie sur la valeur des œuvres d’art, car la reproduction pourrait conduire à une perception de raréfaction face à l’abondance.

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