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Le rapport d’OpenAI met en lumière un écart de productivité multiplié par 6 entre les utilisateurs avancés de l’IA et les autres.

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L’accès à l’intelligence artificielle (IA) est désormais généralisé, mais un fossé se creuse entre les travailleurs qui l’intègrent activement dans leur travail et ceux qui l’utilisent peu ou pas.

Selon un rapport d’OpenAI, ceux qui se situent dans le 95e centile d’adoption de l’IA utilisent des outils comme ChatGPT de manière significativement plus intensive que leurs collègues.

Par exemple, les travailleurs en codage envoient 17 fois plus de messages à ChatGPT que le travailleur médian.

Ce constat montre que l’écart ne réside pas uniquement dans l’accès, mais dans l’engagement quotidien et l’accoutumance à ces outils, impliquant une nouvelle forme de stratification sur le lieu de travail.

De plus, cette disparité d’utilisation se traduit par de réels gains de productivité pour les utilisateurs réguliers de l’IA.

Ceux qui expérimentent et appliquent l’IA à plusieurs tâches déclarent économiser beaucoup plus de temps que leurs pairs moins engagés.

Toutefois, l’investissement massif dans l’IA par les entreprises n’entraîne pas automatiquement des résultats transformateurs, comme le souligne une étude du MIT.

Alors que de nombreux groupes investissent dans des initiatives d’IA, peu parviennent à tirer parti de cette technologie de façon significative.

Cela souligne l’importance de la culture d’adoption et de formation continue au sein des organisations, où l’écart en matière d’utilisation pourrait avoir des conséquences durables sur les opportunités et les performances des travailleurs.

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